Ιδρυματικό Αποθετήριο
Πολυτεχνείο Κρήτης
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EL
| URI: | http://purl.tuc.gr/dl/dias/0EB3F157-4470-41C2-9CEA-89470BC0057B | ||
| Έτος | 2016 | ||
| Τύπος | Δημοσίευση σε Περιοδικό με Κριτές | ||
| Άδεια Χρήσης |
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| Βιβλιογραφική Αναφορά | A. Kouroutaki and J-J. Wunenburger, «La Femme Muse du Surréalisme dans la peinture néohellénique et l’influence du mouvement surréaliste officiel. Les cas de Nikos Engonopoulos, Georges Gounaro, Gerassimos Steris,», Contact+, no. 76, pp. 62-72, Dec. 2016-Jan-Fev. 2017. | ||
| Εμφανίζεται στις Συλλογές |
L'oeuvre picturale des artistes Nikos Engonopoulos, Georges Gounaro et Gerassimos Steris constitue une transposition particulière du mouvement surréaliste et de ses principes esthétiques en Grèce. L'archétype de la féminité en tant que créature hybride, utopique et inspiratrice dans la peinture néohellénique de l`entre deux guerres, n'est pas suffisamment étudié. L'article entreprend de mettre en lumière le statut sacré mais par essence ambigu de la Femme-Muse chez les trois peintres grecs en effectuant des rapprochements avec des artistes emblématiques du mouvement surréaliste français, tels Delvaux, Magritte, Dali, Bellmer. Il sera question de mettre en relief la féminité comme symbole du désir érotique, sa dimension métaphysique en tant que divinité infernale ou apollinienne et ses transformations mystérieuses. La morphologie de la figure féminine adopte la conception esthétique de la « beauté monstrueuse », dans le même ordre d'esprit que Baudelaire. La Femme est conçue dans son « inquiétante étrangeté ». L'article se focalise sur l'aspect visionnaire, spirituel ou subversif de la Femme chez les trois peintres grecs qui créent leur Muse d'une touche particulière, dans le cadre d'un surrationalisme visant à servir la cause du merveilleux.
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